Les violences n’ont pas leur place dans la République à laquelle nous aspirons en tant que citoyen.ne.s.
Quand elles sont exercées de façon illégitime et discriminatoire par des dépositaires de l'autorité publique – ayant à ce titre devoir d'exemplarité – à l’encontre de migrants, de journalistes ou de simples habitants de nos villes ou nos banlieues, elles portent atteinte à un pilier essentiel d’une République vivante, diverse, fraternelle, solidaire et protectrice de tou.te.s ses citoyen.ne.s.
Elles doivent être dénoncées et combattues par tous les moyens légaux dont nous disposons. A commencer par l’exercice de notre liberté fondamentale de nous informer et de nous exprimer, dans les médias et dans l’espace public, dont se veut garante l’éducation populaire.
L’éducation populaire vise à permettre à tous et à toutes, tout au long de leur vie, de devenir responsable, apte à comprendre la société, pour parvenir, sans renier ses convictions intimes et philosophiques, idéologiques ou religieuses, à construire le commun qui fait société dans le respect des différences pour toujours tenter d’améliorer ce monde malmené dans lequel nous vivons, ensemble.
Ne laissons pas la violence abîmer notre République !
Julien Klotz, Président de la MJC Roguet
Pour aller plus loin :
La journée d’enfer de migrants expulsés à St Denis (source France Inter)
Violences policières en France (dossier Amnesty International)
Déconfinement, violences policières : une question de confiance ? (L’esprit public – France Culture)
Violences policières, la guerre des images (source Arte)