Officiellement présenté le 29 janvier au Conseil Supérieur de l’Education, une instance regroupant notamment les représentants des professeurs et des parents d’élèves, le programme que la ministre Elisabeth Borne a défendu comme « un enseignement absolument indispensable » a subi les attaques d’associations conservatrices qui ont tenté d’y faire barrage.
Une contestation qui n'est cependant pas représentative de la société : d'après le dernier rapport du Haut Conseil à l'Egalite entre les femmes et les hommes, 9 Français sur 10 sont favorables à ce que cet enseignement trouve sa place à l'école, et 47 % des Français y sont très favorables
Le programme se veut un outil de lutte contre les inégalités et énumère très précisément les séances pédagogiques de la maternelle au lycée avec comme objectifs : « Comment vivre et grandir avec son corps ? Comment construire avec les autres des relations respectueuses et s'y épanouir ? Comment trouver sa place dans la société, y devenir une personne libre et responsable ? »
Il prévoit 3 séances annuelles dans l’ensemble des établissements scolaires, publics comme privés, comme l’impose théoriquement la loi depuis 2001. En école maternelle : le corps, les émotions, l’intimité. En école élémentaire : le changement du corps, les violences, les stéréotypes, les dangers du numérique. Au collège : adolescence et sexualité. Au lycée : apports de connaissances plus complètes, travail sur la capacité à se questionner, prévention des discriminations.
Le programme présenté au Conseil Supérieur de l’Education