Confiné-e-s mais inpiré-e-s !
En attendant le « jour d’après », continuons à échanger, à réfléchir et à débattre pour que l’expérience exceptionnelle que nous vivons ne reste pas sans lendemain et, pour reprendre l’expression de Abdennour Bidar, et nous engage à « réparer ensemble le tissu déchiré du monde ».
En cinquième semaine de cette publication démarrée le 5 avril nous versons 4 nouvelles contributions :
- 70 associations appellent à une « reconstruction écologique et sociale ». Elles demandent aux responsables politiques de «revoir nos priorités dans la reconstruction qui s’annonce pour éviter les catastrophes à venir. La grande erreur serait de reconstruire notre monde en conservant les méthodes d’hier. Notre société s’est révélée fragile, alors que nous sommes face à de nombreux autres périls. En plus des crises sanitaires, les désastres écologiques nous menacent et les inégalités sociales nous rendent toujours plus vulnérables» > Lire l’article
- Enquête Heyme – Opinion Way : « Les jeunes pessimistes mais conscients des enjeux environnementaux ». Les 18-30 ans pensent que « la société post-Covid-19 sera pire qu'avant« . Ils anticipent « un monde marqué par la défiance vis-à-vis des institutions, avec moins de liberté, plus d'inégalités sociales, l'oubli progressif des « invisibles », et la priorité de l'économie sur l'humain« . Mais face aux jours sombres qui nous attendent, « ils continuent de privilégier la défense de l'environnement, car ne rien faire aurait des conséquences pires que le Covid-19« . > Lire l’article
- « Linformation et la coopération plutôt que le repli sur soi », par Yuval Noah Harari (historien). Dans son best-seller « Homo Deus », le célèbre historien israélien Yuval Noah Harari dessinait le monde de demain. Comment la crise sanitaire qui secoue aujuourd’hui l’humanité va-t-elle rebattre les cartes ?L’intellectuel évoque le pire comme le meilleur des scénarios et met en garde contre « l’isolationnisme et l’autoritarisme« . > Lire l’article
- Noam Chomsky et la « peste libérale ». Noam Chomsky est un intellectuel américain renommé pour ses travaux sur la linguistique mais aussi pour ses engagements politiques contre l’idéologie libérale. Dans une interview publiée dès le 9 avril par le média « Là-bas si j’y suis » (un site web d’information indépendant fondé en 2015 par Daniel Mermet) sur le thème de « World after coronavirus », il mettait sans surprise en avant le lien entre « crise sanitaire » et « crise de la démocratie ». > Lire l’article
N’hésitez pas à nous envoyer d’autres propositions, glanées dans vos lectures ou rencontres (à distance) durant vos semaines de confinement, qui ont éveillé votre intérêt et que vous souhaitez partager. Une seule adresse : Contact MJC
Les auteurs déjà publiés : Bruno Latour (« Imaginer les gestes barrières contre le retour à la production d’avant-crise »), Maxime Combes (« Ne revenons pas à la normalité »), Michel Wieviorka (« Les jours heureux sont pour demain »), Chris Morin Eitner (« Il était une fois demain »), Camille Ferey (« Le monde du coronavirus est-il vraiment un mode de héros et de vilains ? »), Michael Foessel (« Nous ne reviendrons pas à la normalité parce que la normalité était le problème »), Isabelle Autissier et le WWF (« Appel pour un filet de sécurité »), Abdennour Bidar (« Nous étions déjà enfermés mais nous ne le savions pas »), Cyril Dion (« Ce qui nous arrive pourrait se produire avec la crise climatique »), Edgar Morin (« Cette crise nous pousse à nous interroger »), Fridays for Future (« Notre maison est en feu »), Sandra Laugier (« Gare au care ! »)