Si la sortie du confinement n’est pas encore pour demain, rien n’interdit aux citoyen-nes que nous sommes de commencer à réfléchir aux multiples scénarios qui se feront jour une fois l’épidémie vaincue. Certains que nous redoutons et contre lesquels nous voudrons lutter, d’autres que nous espérons et que nous souhaiterons promouvoir. Mais avec la préoccupation, nourrie des souvenirs de la crise exceptionnelle que nous traversons, de ne pas rester prisonnier de nos anciennes certitudes.
A la suite de l’article du sociologue et philosophe Bruno Latour diffusé le 5 avril, nous versons au débat 3 nouvelles contributions, très différentes sur le fond et sur la forme :
- « Ne revenons pas à la normalité » par Maxime Combes (économiste). « La comparaison entre la crise du Covid-19 et la situation écologique trouve vite ses limites. Réfléchissons plutôt à la fragilité de nos systèmes ». > Lire l’article
- « Les jours heureux sont pour demain » par Michel Wieviorka (sociologue). « Les uns nous disent que rien ne sera plus comme avant, tant le choc est violent et son impact durable. D'autres que rien ne changera, tant notre capacité à oublier est grande : en fait, tout dépendra de l'existence éventuelle d'acteurs pensant au futur et de ce qui aura été pensé et conçu, ou non ». > Lire l’article
- « Il était une fois demain » par Chris Morin Eitner (photographe). Un photo-montage de mégalopoles célèbres et de lieux emblématiques saturés de nature : Dubaï, Shanghai, New York, Rome, Paris, Londres, … Une vision post-apocalyptique et complètement surréaliste des cœurs de ville où la nature a retrouvé ses droits, où l'homme n'existe plus. > Lire l’article
N’hésitez pas à nous envoyer d’autres propositions, glanées dans vos lectures ou rencontres (à distance) durant vos semaines de confinement, qui ont éveillé votre intérêt et que vous souhaitez partager. Une seule adresse : Contact MJC