La MJC Roguet accompagne depuis maintenant un mois une famille en situation de grande précarité, à qui nous avons pu dans l’urgence proposer un hébergement temporaire.
Cette solution arrive aujourd’hui à son terme et la maman risque de se retrouver à la rue avec ses 3 enfants de 11, 14 et 17 ans (dont une en internat la semaine) à compter du 14 novembre.
C’est pourquoi nous relançons l’appel à solidarité déjà diffusé le 3 octobre auprès de nos adhérent-es pour nous aider à aider cette famille, qui pour des raisons administratives n’est actuellement pas éligible aux dispositifs légaux des services sociaux.
Connaissez-vous dans le quartier (ou ailleurs) une personne propriétaire d’un logement disponible qui accepterait de le prêter un certain temps, moyennant une participation aux frais d’occupation via la MJC et la cagnotte en ligne ouverte sur Helloasso, qui a déjà recueilli de nombreuses contributions ?
Cela peut être un simple studio, ou même une grande chambre, ou à défaut tout autre espace abrité et aménageable, pour quelques mois ou même quelques semaines. A savoir que la MJC restera accessible à la famille en journée et en soirée pour se doucher et cuisiner si nécessaire. L’équipe bénévole et salariée s’engage à apporter toute l’aide nécessaire pour accompagner la maman à son installation, à son départ et durant tout son séjour. Pour nous joindre : direction.roguet@gmail.com
La professionnelle en charge de l’accompagnement social de la famille, qui a alerté la MJC sur sa situation d’extrême urgence, nous la décrit en quelques mots : « Originaire de la République du Congo, la maman est arrivée à Toulouse en 2023 avec ses enfants et a déposé une demande d’asile qui a récemment fait l’objet d’un refus, avec pour conséquence l’expulsion de son logement et la triste expérience de la rue. Elle parle le Français et communique sans difficultés. Trouver un emploi dans l’aide aux personnes âgées est l’un des ses objectifs. Ses enfants sont parfaitement intégrés dans le système scolaire : les plus jeunes sont collégiens, la plus grande lycéenne en internat. Ce sont des ados exactement comme tous ceux que nous croisons, qui ont vécu des choses difficiles dans leur enfance mais avec des rêves plein la tête (devenir infirmière, avocate, footballeur, …). Aujourd’hui, les services sociaux n’ont pas de solution à proposer à la famille. Un réexamen de ses droits n’est pour le moment pas à l’ordre du jour ».
L’histoire est émouvante mais tristement banale à Toulouse, tant ce genre de situations se multiplie à l’image des familles du collège Lamartine, de l’école Michoun ou de l’école de la Juncasse pour lesquelles nous avions l’an dernier relayé des demandes de soutien, comme c’est de notre point de vue le rôle d’une association d’éducation populaire.






